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OMAJ : la plateforme de seconde main qui allie écologie et fashion

Nous avons eu le plaisir d’échanger avec Paul Charon, le co-fondateur d’OMAJ, la plateforme de seconde main certifiée impeccable.

Retrouvez l'interview complète en podcast, en cliquant ici.

Nous avons eu le plaisir d’échanger avec Paul Charon, le co-fondateur d’OMAJ, la plateforme de seconde main certifiée impeccable. Lors de cette riche conversation, Paul nous a raconté sa transition écologique, la construction d’OMAJ ainsi que les prévisions d’évolution de la marque.

D'une vie consumériste à l’écologie :

Parisien depuis des années, Paul est originaire d’une famille franco-anglaise. Si ses passions tournent autour de l’écologie et du rugby, c’est bien vers la première qu’il décide de faire évoluer sa carrière professionnelle. Et lorsqu’on demande à Paul quel est le déclic qui l’a poussé à adopter un mode de vie plus green, la réponse est précise :

“Le 1 mai 2017, j’étais au ski avec ma femme, il faisait un temps exécrable. Nous sommes restés bien au chaud, et pour faire passer le temps, nous avons regardé un documentaire conseillé par une amie. Avant nous étions de gros consommateurs de viande. D’ailleurs, notre restaurant préféré à Paris était un restaurant de viande. Puis nous avons enchaîné les documentaires et nourri notre culture écologique. Après ça, le retour en arrière étant impossible, il fallait qu’on agisse. Le constat, c’était que la façon de vivre classique d’un jeune cadre dynamique de 25 à 30 ans, qui va en vacances aux quatre coins du monde et qui mange de la viande, est apparu comme impensable à tenir dans un tel contexte environnemental.”

Le choix de la mode comme voie logique dans la lutte écologique :

En 2023, les émissions générées par l’industrie textile dans le monde sont à l’origine de 4 milliards de tonnes de CO2. Ce qui équivaut aux émissions rejetées par les vols internationaux ainsi qu’au trafic maritime.

En tête de liste des marques les plus polluantes, nous retrouvons Shein qui, à elle seule, est responsable de 22% des émissions de CO2 des adolescentes d’après une étude de Teenage Lab.

Il faut dire que les collections très régulières et les prix faibles (avec un prix moyen de 7,90€ pour Shein), il est impossible pour les marques responsables de s’aligner.

Pour contrer ce mode de consommation émissif, Marine et Paul, amis depuis leur rencontre en études supérieures, décident de faire barrage à la fast fashion, en créant OMAJ, une plateforme de vente de vêtements de seconde main.

OMAJ : une solution clé en main pour vendre sans effort

Omaj est le site de seconde main certifié impeccable. Créée dans le but de rendre la vente de seconde main la plus simple possible, la plateforme propose un service clé en main.

“les vendeurs n’ont qu’à nous envoyer les vêtements qu’ils souhaitent vendre, et nous nous occupons de tout le reste. Contrôle qualité, prise de photo, expédition … puis, dès que le vêtement est vendu, nous créditons l’argent dans les porte-monnaie de nos vendeurs.”

Une belle valeur ajoutée face au géant Vinted, qui ne propose aucunement un service similaire. Paul complète en nous disant :

“Les prix des vêtements sont fixés par des algorithmes, et notre service client est disponible pour répondre aux questions. Un point important, sur OMAJ, il est possible de faire des retours. C’est un véritable confort pour les acheteurs, qui ne se retrouvent pas avec des vêtements qu’ils ne mettront jamais sur les bras en cas de problème."

Une volonté liée à des expériences d’achat pas toujours bonnes, vécues par Paul :

”Sur Vinted, j’étais toujours très frustré de recevoir des vêtements avec des taches, les visuels n’étaient pas jolis, les tailles parfois mauvaises, et je ne pouvais pas faire de retour. “

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D’un groupe Facebook à un site de vente

C’est en sondant les membres de groupes Facebook répartis par ville, que Marine et Paul se rendent compte des problématiques liées à la vente et à l'achat de seconde main. Entre manque de qualité ou temps à allouer, les fondateurs d’OMAJ savaient d’emblée à quelles problématiques ils se devaient de répondre.

Lorsqu’il a été question de tester leur concept, Paul et Marine n’ont pas hésité à faire de nouveau appel aux groupes Facebook.

“On a expliqué notre concept tout en demandant si parmi les membres des groupes, certains avaient des vêtements à vendre. Et là, nous avons été bombardés de messages. C’est assez simple, tout le monde avait des vêtements à vendre. C’était fou, alors nous sommes allés récupérer les premières cargaisons de vêtements chez nos premiers vendeurs en vélo.” nous explique non pas sans sourire Paul.

OMAJ : une communauté de 150 000 personnes sur les réseaux sociaux

Si la demande était présente, générer les premières ventes fut un tout autre travail.

“Pour réussir à apporter de la traction sur notre site, il fallait communiquer. C’est là que la beauté des photos a été primordiale. Il fallait qu’on fasse une communication hyper léchée pour attirer des acheteurs. Et en fait, quand on se lance dans l’entrepreneuriat, on pense qu’on va réussir à obtenir les 10 000 premiers abonnés facilement, puis on se rend bien compte que finalement ça prend 6 mois. De façon générale, tout prend toujours plus de temps que ce que l’on pense. En faisant grandir notre équipe et en employant des personnes expertes dans le marketing et le stylisme, on a pu faire grandir à la fois notre productivité mais aussi nos résultats sur les réseaux sociaux. ”

110 000 vêtements récoltés depuis le lancement

Avec 30 000 pièces en vente sur le site, 10 000 vendeurs et plus de 110 000 vêtements récoltés depuis leur lancement, Marine et Paul ont réussi leur défi de faire de la vente de seconde main, un procédé à la fois simple et rentable, autant pour les vendeurs que pour les acheteurs.

“Entre aujourd’hui et il y a un an, nous avons multiplié le business par trois. Le dernier trimestre de 2023 a été très bon, et nous terminons le premier trimestre de 2024 avec des résultats forts.”

Une belle évolution d’abord due à une offre intelligente, qui répond en tout et pour tout aux attentes de leurs consommateurs, mais également parce que le marché de la seconde main est en pleine expansion.

“Dans l’industrie textile, il n’y a que deux modèles qui grandissent : la fast fashion et la seconde main”.

Un paradoxe qui s’explique par la recherche de prix bas. Au-delà de ce point, tout sépare ces deux marchés. Pendant que l’un participe drastiquement à la casse sociale tout en étant un vecteur catastrophique de pollution, l’autre est une main tendue vers une consommation plus responsable.

“Ce sont deux marchés chacun en bout de ligne, mais qui malheureusement avancent au même rythme, bien qu’ils ne prônent pas les mêmes valeurs.” ajoute Paul.

Partez à la découverte d’OMAJ

Chez Afffect Media, nous sommes autant des passionnés de marketing que de mode. Alors, en parcourant les jolies pièces proposées par OMAJ, quelle ne fut pas notre surprise en découvrant des marques telles que Prada, Givenchy, Maj ou encore Agnès B, le tout à des prix cassés.

La plateforme allie modernité et diversité de choix, ce qui, en plus d’appuyer notre envie de consommer de la seconde main, renforce la qualité du service client proposé.

Pendant l’interview, Paul avait pris le temps de nous expliquer qu’ils avaient réalisé un vrai travail de fond pour proposer des vêtements de seconde main, mais avec un service à la hauteur du marché du neuf. C’est un pari réussi.

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